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Valprionde, livre d’art par François-Antoine de Quercy (
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Bon à tirer de la couverture Valprionde, livre d’art
Valprionde, premier village lotois... en venant du Tarn-et-Garonne... par la route de Montaigu...
Témoigner, laisser une trace de « l’inutile voué à disparaître » fixer sous un angle inédit le "patrimoine", scruter l’ignoré, l’éphémère, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... Il suffit d’une révolution ou d’un cataclysme pour rayer de la carte des étendues bien plus vastes que ces 15,92 km²... Plus fréquent, des gariottes ou lavoirs s’effondrent, des vitraux se brisent, des pigeonniers se transforment, des arbres coupés, les figues se mangent... Des animaux meurent... Les humains également, je le sais bien... mais vous n’en verrez pas dans ces pages... Et la nature offre au photographe attentif quelques graines d’art... L’art est dans la nature... Nous devons aiguiser notre regard pour le capter... J’ai longtemps marché insensible à certaines beautés... L’appareil photo est ainsi devenu un "troisième œil"...
Le Lot, ce département où j’ai choisi de vivre, donc d’y écrire, d’y photographier. Nous sommes toujours influencés par l’endroit où nous vivons, même en se tenant éloigné des divisions sociales, politiques, culturelles...
156 photos. Ce village comme vous ne l’avez jamais vu. Je suis d’ailleurs le seul à l’avoir observé ainsi !
Naturellement, il ne s’agit nullement, ici, de raconter Valprionde... Des 870 habitants de 1783
(paroisses de Saint-Félix + Saint-Aignan + Valprionde) aux 150 actuels en passant par les 500 de 1901... sûrement un autre bouquin... Alors ? Une "documentation du réel", recomposé, passé par un filtre. Publier, c’est choisir ! Dans cette série "livre d’art" j’ai à maintes reprises l’occasion de placer "le déchet de l’un est l’art de l’autre." Une oeuvre doit également faire réfléchir. Que font d’un espace celles et ceux qui y vivent, pour une courte durée, finalement.
Un document comme chaque génération devrait en laisser au moins un... Naturellement, il est plus simple pour moi que pour l’abbé Bessière de réaliser un état des lieux... Il n’avait qu’un cahier, une plume, pour sa monographie.
Cette création sera reproduite en papier et numérique, autant de fois que vous le souhaiterez...
Ce qui ne lui garantit certes pas d’encore exister dans deux cents ans...
Nos œuvres ne tiennent qu’à un fil... pensez aux Lettres à Lucilius de Sénèque, dont il ne resta qu’un exemplaire au Moyen Âge, source de notre réduite connaissance actuelle...
Alors que (presque) tout vacancier repart de nos villages avec des centaines de photos (vive le numérique !), cette contribution permet également de montrer nos paysages en toutes saisons, et avec la réflexion de celui qui photographie en ayant intériorisé les contraintes de la publication...
François-Antoine de Quercy
FAQ
Explorateur du Quercy - http://www.quercy.pro
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